
Sur les rémunérations
Les augmentations
Les 3 organisations syndicales ont revu leur copie à la baisse depuis la R1 le 8 février, prenant en compte les difficultés exprimées par l’employeur pour aligner l’ensemble des salaires sur l’inflation.
La CGT a proposé de calculer ce que donnerait une augmentation de 10% au 25ème percentile des salaires de PayFit, et d’utiliser cette valeur comme montant d’augmentation égale pour tous. Cela revient à une augmentation collective moyenne de 6% qui privilégiera la protection du niveau de nos collègues dont les salaires sont les plus bas.
Nos projections de la trésorerie et des revenus de PayFit basée sur les chiffres et projections annoncés en CSE montrent que cette augmentation ne remet pas en cause l’avenir de PayFit ou l’objectif de rentabilité à horizon 24-36 mois.
L’employeur de son côté n’a pas fait le même effort, et maintient sa proposition sans toutefois l’étayer d’analyse supplémentaire ou de projection vis-à-vis de l’avenir de l’entreprise.
Pour l’enveloppe totale, PayFit reste sur une partie dédiée à corriger l’existence de salaire inférieur au minimum des grilles de salaire : pas assimilable à une augmentation, ainsi qu’une partie dédié à une prime exceptionnelle de 400 euros : pas une augmentation puisque qu’il s’agit d’une prime ponctuelle qui pourra être supprimé dès 2025. Soit un montant d’exactement 0 euros pour les augmentations.
Nous avons d’ailleurs réalisé pendant la seconde réunion que c’était le comité exécutif de PayFit qui limitait l’enveloppe et que la seule marge de manœuvre laissée dans cette négociation était celle de comment répartir ce maigre budget.
Cela témoigne tant dans la forme que dans le fond d’un manque de considération pour l’ensemble des salariés et notre investissement à tous.
La prime vacances
Dans un souci d’équité, la CFDT a demandé à ce que la prime vacances (aussi appelée prime Syntec) reversée tous les ans soit distribuée de manière égale à tous les salariés et non plus au prorata du salaire comme c’est le cas aujourd’hui.
C’est une revendication que la CGT appuie. Il n’est en effet pas normal que les plus gros salaires s’accaparent la majorité de cette prime.
PayFit ne s’est pas déclaré opposé à cette proposition.
Sur le temps de repos
L’employeur propose 2 semaines d’extension du congé second-parent à sa charge, en réponse à la revendication de PE d’1 mois de congé second-parent.
À cela PayFit propose d’ajouter 2 jours de congés exceptionnels pour l’année 2024, dont le but ne peut être que de les supprimer en 2025.
Nous refusons d’accepter de re-négocier des miettes chaque année, notre revendication reste la même: une 6e semaine de congés payés.
- Parce qu’elle s’inscrit dans le sens de l’histoire ;
- Parce qu’elle permet plus facilement aux salariés de couper du travail qu’une réduction de la charge horaire hebdomadaire ;
- Parce qu’elle permettrait à PayFit de continuer à se différencier sur le marché et d’améliorer sa rétention des talents ;
- Parce que PayFit dit mettre le bien-être de ses salariés au premier plan, et qu’il s’agit là d’une action concrète en ce sens.
Et maintenant ?
Les organisations syndicales se réunissent cette fin de semaine pour discuter de l’attitude à adopter face à un employeur si obstinément déterminé à s’attaquer à notre qualité de vie.
Nous vous encourageons cette semaine, plus encore que d’habitude, à contacter vos organisations syndicales (CFDT, CGT, PE) pour faire entendre votre voix sur ce sujet !
Et qui sait? Avec un peu de chance l’employeur saura revenir sur sa position déraisonnable lors de la réunion du comité exécutif ce mercredi 21 février…
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