
Chez Ubisoft, les NAOs se sont achevés le 9 février dernier après 2 mois d’échanges.
Bien que différente, des parallèles avec la situation actuelle des négociations (en cours) chez PayFit nous semble intéressants :
- une direction demandant des efforts de la part de ses salariés pour passer un cap difficile
- Mépris de la dégradation du niveau de vie des salariés dans le contexte inflationniste fort actuel
- Une politique de réduction des effectifs entraînant une surcharge de travail.
L’accord proposé par la direction à l’issue de la négociation ne répond à aucun de ses points de façon satisfaisante, la CGT Ubisoft refuse donc de signer un accord qui entérine l’idée de travailler plus pour gagner moins.
La section syndical CGT Ubisoft appelait à se joindre, le 14 février dernier, à un rassemblement à Montreuil à l’occasion de la première grève nationale de l’histoire de l’entreprise à l’initiative de Solidaire, du Syndicat des travailleurs et travailleuses du jeu vidéo ( STJV ) et de la CFE-CGC.
Ce mouvement, porté particulièrement par les salariés des studios de développement de la holding, vise à obtenir les 5% d’augmentations sur laquelle l’intersyndicale c’était aligné lors des négociations avec l’employeur, revoyant leurs propositions à la baisse des 8% initiales nécessaires pour compenser la perte de niveau de vie depuis le début de la crise inflationniste.
À Ubisoft comme à PayFit, la course à la productivité de nos employeurs respectifs ne peut se faire au détriment de nos salaires ou de nos conditions de travail.
Nous vous informerons si de nouveaux rassemblements sont organisés afin de permettre à celles et ceux qui en ressentent l’envie d’aller exprimer leur soutien directement ✊
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